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    [info] Et Pendant Ce temps Là......en Palestine

    Après le meurtre de trois Israéliens en Cisjordanie, un jeune Palestinien de 17 ans a été enlevé à Jérusalem-Est annexée et tué, indique, mercredi 2 juillet, la radio militaire israélienne, qui parle d'« un acte de vengeance présumé ». L'adolescent a été kidnappé dans le quartier palestinien de Shuafat et son corps découvert plusieurs heures après dans une zone de Jérusalem-Ouest.

    Des Palestiniens ont déclaré qu'ils avaient vu un adolescent poussé à bord d'un véhicule devant un supermarché du quartier de Shoafat. Micky Rosenfeld, porte-parole de la police israélienne, a déclaré que les forces de l'ordre avaient été prévenues qu'un jeune homme avait été « poussé dans une voiture et peut-être kidnappé ».
    Des barrages routiers ont été mis en place. La police a découvert plus tard « un corps dans une forêt de Jérusalem et regarde s'il existe un lien » entre les deux événements, a ajouté Micky Rosenfeld. En début de matinée, des heurts ont éclaté dans le camp de réfugiés de Shuafat.


    « LE HAMAS PAIERA »
    Israël,
    qui a mené mardi une série de raids sur la bande de Gaza, a accusé le mouvement islamiste palestinien Hamas d'être responsable des meurtres. Le premier ministre Benyamin Nétanyahou a promis que « le Hamas paiera » pour avoir « kidnappé puis tué » les victimes.


    • Une trentaine de « cibles terroristes » attaquées

    L'armée israélienne a indiqué que 34 tirs visant des « cibles terroristes » dans la bande de Gaza ont eu lieu dans la nuit de lundi à mardi. Selon les militaires, 18 roquettes ont été tirées dans la même période depuis la bande de Gaza.
    D'après le Shin Beth, le service de la sécurité intérieure israélien, les deux principaux suspects des enlèvements, Marwane Qawasmeh et Amer Abou Eisheh, sont affiliés au Hamas, qui contrôle toujours sécuritairement la bande de Gaza. Leurs domiciles à Hébron ont été détruits à l'explosif.
    Dans des affrontements au camp de réfugiés de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, un jeune Palestinien de 18 ans a été tué mardi matin, tout en précisant, selon l'armée israélienne, que l'incident n'était pas lié aux opérations en cours.



    • Nétanyahou : « Le Hamas paiera »

    Les dirigeants israéliens ont aussitôt accusé le mouvement islamiste palestinien Hamas. « Le Hamas paiera », a déclaré dans la soirée le premier ministre Benyamin Nétanyahou. Les adolescents « ont été kidnappé puis tués de sang-froid par des bêtes sauvages », a-t-il ajouté.
    De son côté, le vice-ministre de la défense a affirmé que l'Etat hébreu a « la volonté et la détermination nécessaires pour endurer les épreuves d'une longue opération visant à éradiquer le Hamas ».


    • Le Hamas met en garde Israël

    Toute offensive d'Israël ouvrira « les portes de l'enfer », a répliqué le Hamas dans la soirée. Les forces de sécurité du parti contrôlent toujours la bande de Gaza, malgré la mise en place au début de juin dans l'enclave côtière d'un gouvernement de consensus composé de personnalités indépendantes validées par les différentes factions palestiniennes.
    A la suite du rapt, la tension était montée à la frontière entre l'enclave palestinienne et Israël. Dans la nuit de samedi à dimanche, l'aviation israélienne a mené douze frappes sur la bande de Gaza, faisant deux blessés, en réponse à des tirs de roquette ayant provoqué samedi 28 juin un incendie à Sdérot, dans le sud d'Israël

    Le soutien à la colonisation en Cisjordanie s’est peu à peu érodé au sein de la population juive israélienne. Selon une étude réalisée par l’université de la colonie d’Ariel avant les enlèvements, il a connu en 2013 sa baisse la plus significative depuis 2009. Selon ce sondage, 59 % des personnes interrogées, contre 48 % en 2012, estiment que les colonies nuisent aux relations entre Israël et les Etats-Unis ; 34 % (- 8 points) estiment que les colons servent de « ceinture de sécurité » à Israël ; et 46 % (- 6 points) estiment que la colonisation en Cisjordanie est un « acte de réel sionisme. »


    Le meurtre des trois jeunes Israéliens pourrait servir la politique de colonisation du gouvernement du premier ministre, Benyamin Nétanyahou. Son parti, le Likoud, la formation Israël Beitenou du ministre des affaires étrangères, Avigdor Lieberman, et le Foyer juif du ministre de l’industrie, Naftali Bennett, sont de puissants relais du mouvement des colons au sein de la Knesset et du gouvernement. L’entrée au gouvernement du parti centriste Yesh Atid de Yaïr Lapid, arrivé second aux législatives de 2013, n’a pas changé la donne.
    Yaïr Lapid s’est prononcé pour le maintien en Israël de grands blocs de colonies de Cisjordanie et contre une remise en cause du statut de Jérusalem.
    Sur le terrain, les mises en chantier de logements dans les colonies de Cisjordanie ont doublé entre 2012 et 2013 et leur population a augmenté de 4,2 %, selon des statistiques officielles israéliennes.

    Gadi Blatiansky, président de l’organisation de l’Initiative de Genève, un accord de paix alternatif, proposé en 2003 par l'ancien ministre israélien Yossi Beilin et l’ancien ministre palestinien Yasser Abd Rabbo, veut croire que l’empathie des Israéliens pour les colons sera temporaire.

    Dernière modification par edenmartine ; 02/07/2014 à 09h00.


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    Re : Et Pendant Ce temps Là............

    salam
    temps que le sionisme (politique d expansion d israel ) existera ,cette endroit du monde ne connaitra pas de répit !
    Zgemma S2 openATV 6.0 hybrid c est l avenir.

  4. #3
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    Re : Et Pendant Ce temps Là............

    « Mort aux Arabes » : une haine décomplexée sur le Web israélien




    Des photographies publiées par des Israéliens sous le slogan « Le peuple israélien réclame vengeance ». | DR

    La mort de trois jeunes Israéliens, enlevés le 12 juin près d’une colonie israélienne en Cisjordanie, a suscité en
    Israël une expression de haine anti-arabe qui alimente aujourd’hui le cycle de représailles.


    Ces craintes se sont vues renforcées avec l’enlèvement puis l’annonce de la mort d’un jeune Palestinien de Jérusalem-Est, mercredi 2 juillet, qui pourrait constituerun acte de vengeance perpétré par des colons israéliens. D’autres actes de représailles contre des propriétés palestiniennes ont été signalés dans plusieurs villes de Cisjordanie. La veille, près de 200 personnes avaient pris part à une manifestation anti-arabe à Jérusalem qui a dégénéré en « chasse aux Arabes », selon des témoins.
    Les autorités israéliennes sont désormais bien en mal de sous le slogan
    « Le peuple d’Israël demande vengeance ».






    Sur les pages du réseau
    social, de jeunes israéliens, parmi lesquels de nombreux adolescents et soldats, ont publié leur « selfie » (autoportrait), accompagné de commentaires racistes et d’appels à la vengeance. Mercredi 2 juillet, l’une de ces pages Facebook qui regroupait plus de 35 000 membres, a été fermée, selon le quotidien israélien Haaretz. D’autres pages sous le même slogan sont depuis apparues.

    Alertée par le phénomène, l’armée israélienne a publié mercredi un avertissement à destination des soldats.

    « Si des soldats sont impliqués dans l’envoi de photographies racistes et dans des appels à punir des innocents, c’est un incident grave qui ne correspond pas au comportement attendu des soldats de Tsahal. Chacun des cas qui seront signalés aux commandants seront traités avec la plus grande sévérité ».



    « UN MEURTRE EST UN MEURTRE »




    La ministre de la
    justice Tzipi Livni a condamné ces appels à la vengeance et indiqué qu’elle allait évaluer avec le procureur général quels moyens légaux mettre
    en œuvre pour
    poursuivre les auteurs de ces appels.
    « Nous devons nous attaquer à la campagne d’incitation qui a cours sur les réseaux sociaux. Quand une telle chose amène des soldats à se prendre en photo avec leurs armes ou des adolescents à se montrer avec des pancartes appelant à la mort des Arabes, c’est terrible et ils doivent en payer le prix ».





    Aux côtés d’une arme appartenant à un soldat israélien, une pancarte appelle : « Bibi [Benyamin Nétanyahou], le peuple réclame vengeance. (La victoire viendra). » | DR
    Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a pour sa part appelé mercredi à ce que des poursuites soient déclenchées contre les auteurs du meurtre de Mohammed Khudair, le Palestinien de 16 ans enlevé à l’aube à Jérusalem-Est et tué. Il a également appelé les deux camps à résister à la tentation de se faire justice eux-mêmes. La famille d'un des trois jeunes Israéliens s’est elle aussi élevée contre ce meurtre lors d'une cérémonie nationale en présence de dizaines de milliers de personnes. « Le sang n'a qu'une couleur. Un meurtre est un meurtre, quels que soient la nationalité ou l'âge, et ne peut en aucun cas être justifié », a-t-elle affirmé dans un communiqué.




    Communiqué du cabinet du premier ministre Benyamin Nétanyahou publié le 30 juin 2014 et appelant à la « vengeance » pour la mort des trois jeunes Israéliens enlevés le 12 juin. | DR
    Certains commentateurs pointent toutefois la responsabilité du chef du gouvernement israélien dans la promotion d’un discours haineux. Dans un communiqué publié lundi, le cabinet israélien avait lui-même appelé à la « vengeance ». Les trois Israéliens « ont été enlevés et tués de sang-froid par des bêtes humaines. Au nom du peuple juif, je voudrais dire aux familles – les mères, pères, grands-mères et grands-pères–, que nous sommes profondément attristés. La nation toute entière pleure avec vous. Vengeance pour le sang d'un enfant que Satan n'a pas encore créé... », a ainsi commenté, sur le fil Twitter du gouvernement, le premier ministre Benyamin Nétanyahou le 30 juin, citant un poème de l’Israélien Haim Nahman Bialik, écrit en 1903, avant d’ajouter : « Le Hamas paiera. »



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    Re : Et Pendant Ce temps Là............Au Proche-Orient

    Israël envoie des renforts militaires près de la bande de Gaza



    Des tanks israéliens à la frontière de la bande de Gaza jeudi 3 juillet. |

    L'
    armée israélienne a déployé, jeudi 3 juillet, des renforts armés en bordure de la bande de Gaza après des tirs de roquettes qui ont entraîné une riposte de l'aviation.


    De nouveaux heurts se sont produits dans le quartier arabe de Chouafat à Jérusalem, où de violentes manifestations ont éclaté après la découverte du corps d'un Palestinien de 16 ans au lendemain des obsèques des trois jeunes Israéliens enlevés le 12 juin en Cisjordanie. Les services de sécurité israéliens chargés de l'enquête sur la mort du jeune Palestinien évoquent la piste d'un acte de représailles.


    L'AMPLEUR DU DÉPLOIEMENT INCONNUE
    Selon le lieutenant-colonel Peter Lerner, porte-parole de Tsahal, des « positions défensives » ont été installées dans les localités du sud de l'Etat hébreu touchées par des tirs de roquettes en provenance de la bande de Gaza. « Tout ce que nous faisons vise à apaiser la situation, mais aussi à être prêts s'ils [les Palestiniens] ne jouent pas l'apaisement », a-t-il déclaré à la presse, sans préciser l'ampleur de ce déploiement.
    Abou Oubaïda, porte-parole de la branche militaire du Hamas, les brigades Ezzedine Al-Kassam, a accusé les Israéliens de violer le cessez-le-feu conclu en 2012 et a promis de répondre en conséquence. « Notre peuple saura comment faire payer le juste prix à l'ennemi », a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à Gaza.




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    Re : Et Pendant Ce temps Là............

    Israël et le Hamas tentent d’éviter un nouveau conflit



    Le chef du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh (à droite) et le chef du bureau politique de l'organisation, Khaled Mechaal, en décembre 2012. | REUTERS/© Ahmed Jadallah / Reuters

    Par l'entremise des
    services de renseignement égyptiens, le Hamas a engagé des négociations pour dessiner un nouvel accord de cessez-le-feu avec Israël visant à mettre fin à l'escalade des tensions qui les opposent depuis l'enlèvement le 12 juin de trois jeunes Israéliens, retrouvés morts dimanche et le meurtre d'un Palestinien de Jérusalem-Est, deux jours plus tard.


    Cet accord prévoirait la fin des tirs de roquette de la bande de Gaza sur les territoires israéliens en échange de l'arrêt des raids dans ce territoire palestinien, a laissé entendre un responsable du Hamas.
    La veille, l'
    armée israélienne avait dépêché en renfort des officiers de réserve près de Gaza afin de faire passer « un message de désescalade » au mouvement islamiste.

    Ces appels réciproques à la « désescalade » tranchent avec la rhétorique va-t-en guerre et revancharde qui avait été jusqu'ici adoptée par les deux camps. Depuis le 12 juin, Benyamin Nétanyahou promet une guerre totale au Hamas, qu'il juge responsable de l'enlèvement et de la mort d'Eyal Yifrach, Naftali Frenkel et Gilad Shaer. De son côté, le Hamas a à nouveau promis aux dirigeants israéliens de leur faire payer le prix des crimes contre les Palestiniens, après la découverte du corps de Mohammed Khoudayr, le 2 juillet à Jérusalem. Pour les commentateurs, ces déclarations ne sont que pure rhétorique, estimant que ni Israël ni le Hamas n'ont intérêt à une nouvelle guerre à Gaza.
    Comme le souligne le journaliste israélien Zvi Barel, du quotidien Haaretz, « une réalité tortueuse apparaît où chacune des parties se positionne en ennemi mais se comporte en partenaire ».


    LA RETENUE DE NÉTANYAHOU
    Lors des réunions du cabinet de sécurité restreint, quasi quotidiennes depuis le 30 juin, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, s'est illustré par sa modération.
    Il a réfusé de
    céder aux demandes des extrémistes du gouvernement, tel le ministre de l'industrie, Naftali Bennett, d'engager une opération terrestre de grande envergure dans la bande de Gaza pour décapiter le Hamas et détruire ses infrastructures. « C'est le moment de penser avec la tête, pas avec les tripes », a résumé le ministre de la défense, Moshé Yaalon.
    L'appareil militaire ne souhaite pas
    reproduire les erreurs de l'offensive « Plomb durci », de décembre 2008, qui avait valu une pluie de roquettes à Israël et le renforcement du Hamas. Israël risque également de perdre l'indulgence dont a fait montre la communauté internationale pendant l'opération militaire « Gardiens de nos frères », en juin.

    Israël n'a d'ailleurs pas intérêt à ce que le Hamas s'effondre à Gaza.
    Seule autorité forte dans ce territoire, le mouvement islamiste a été pendant plus d'un an le garant du respect d'un cessez-le-feu tacite entre Israël et les mouvements palestiniens radicaux, à l'instar du Djihad islamique. Sa perte de
    pouvoir leur laisserait le champ libre.
    Ces dernières semaines, Israël ne s'est d'ailleurs pas aventuré à
    décapiter le mouvement. « Israël a arrêté en Cisjordanie des cadres politiques de second rang, déjà sous surveillance de l'Autorité palestinienne depuis 2007. L'appareil politique et militaire du Hamas est à Gaza ou à l'étranger », explique Xavier Guignard, doctorant en science politique, associé à l'Institut français du Proche-Orient, à Ramallah. Parmi les trente-quatre cibles visées dans la bande de Gaza, le 30 juin, ne se trouvaient que des immeubles et des sites de lancement de roquettes.

    « Le but déclaré du gouvernement est la dissuasion envers les Palestiniens, mais son objectif pratique est de calmer les Israéliens », analyse le spécialiste militaire du journal Haaretz. L'autre objectif affiché de M. Nétanyahou est de torpillerl'accord de réconciliation signé entre le Fatah de Mahmoud Abbas et le Hamas, le 23 avril.
    Les divergences de vue entre l'Autorité palestinienne et le Hamas après l'enlèvement des trois jeunes Israéliens, notamment du fait de la coopération des forces de sécurité palestiniennes avec Israël, ont fourni l'occasion tant rêvée par M. Nétanyahou depuis avril.
    Il n'a cessé depuis de
    faire pression sur le président Abbas pour qu'il rompe cet accord.


    LE HAMAS, AFFAIBLI, VEUT RESTAURER SON IMAGE
    « Le Hamas est également piégé par cette histoire. Elle ne tombe pas au meilleur moment pour lui », estime Xavier Guignard. Le mouvement islamiste est plus que jamais affaibli politiquement et militairement.

    Depuis la chute du président Morsi et de la confrérie des Frères musulmans en
    Egypte, il a perdu son principal soutien.
    Ses relations avec le nouveau président égyptien, le maréchal Abdelfattah Sissi, et avec ses alliés saoudien et émirati sont exécrables et se sont traduites par un blocus renforcé de Gaza. Le mouvement, qui avait déjà perdu le soutien financier de l'
    Iran après s'être rallié à la rébellion syrienne, a perdu des sources de revenus importantes. Il s'est trouvé dans l'incapacité de maintenir l'économie gazaouite à flots, ce qui lui vaut de nombreuses critiques.

    Depuis plusieurs mois, le mouvement s'efforce de restaurer sa relation avec l'Egypte et de se départir de son image de groupe terroriste.
    Il a ainsi accepté, au prix fort, l'accord de réconciliation interpalestinien. Au passage, il transférait à l'Autorité palestinienne la responsabilité de l'administration de la bande de Gaza et, notamment, du paiement des salaires des fonctionnaires, sans
    perdre la mainmise sécuritaire.

    L'appareil politique du Hamas manœuvre lui aussi depuis le 12 juin entre exaltation de la résistance à Israël, pour conserver la sympathie de la rue palestinienne, et gestes d'apaisement en direction de l'Etat hébreu. Le 23 juin, dans une interview sur la chaîne Al-Jazira, le chef du bureau politique du Hamas en exil au Qatar, Khaled Mechaal, affirmait ne pas détenir d'information sur l'enlèvement des trois jeunes Israéliens, tout en saluant cet « acte de résistance palestinienne ».
    Une position dont il ne s'est pas départi. Déterminé à
    éviter l'escalade, M. Mechaal effectue depuis la fin de juin la tournée des puissants de la région et des représentations occidentales pour qu'ils fassent pression sur Israël pour faire le choix de la retenue.



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    Re : Et Pendant Ce temps Là............

    Israël prêt à intensifier ses attaques sur la bande de Gaza




    Six jours après l'enlèvement et le meurtre du jeune Palestinien Mohammed Abou Khdeir, et au lendemain de l'arrestation de six suspects qui auraient voulu venger les trois adolescents israéliens retrouvés morts fin juin, la situation ne cesse de se détériorer en Israël et dans les territoires palestiniens.





    • La branche armée du Hamas passe à l'action



    Des palestiniens inspectent des maisons détruites par un tir de l'armée israélienne à Gaza, le 8 août. | AFP/MAHMUD HAMS

    Dans la soirée du lundi 7 juillet, des dizaines de roquettes tirées depuis la bande de Gaza se sont abattues sur le sud d'Israël.
    Un porte-parole militaire a fait état d'une vingtaine de tirs en quelques minutes, dont quatre ont été détruits en vol par le système de défense antimissile Iron Dome. Au total, 80 projectiles auraient touché la région ces dernières vingt-quatre heures, selon l'armée. Le bilan : un soldat a été légèrement blessé et deux maisons ont été endommagées. Les écoles, les camps de vacances situés dans un rayon de 40 kilomètres autour de la bande de Gaza sont fermés mardi.

    La branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine Al-Qassam, ont revendiqué ces tirs. Selon l'armée, le Hamas dispose de quelque 100 000 roquettes dont certaines peuvent atteindre Tel-Aviv.




    • Israël prêt à une opération dans la durée



    Dans la nuit de lundi, l'armée de l'air israélienne a lancé plusieurs dizaines de frappes sur le sud du territoire palestinien lors d'une opération surnommée « haie de protection ».
    Ces multiples attaques ont fait 17 blessés, selon un bilan provisoire des autorités palestiniennes. Lundi, 8 militants du Hamas avaient été tués.

    Israël dit avoir touché une cinquantaine de cibles, « dont quatre maisons appartenant à des activistes, des sites de lancement de roquettes, des infrastructures », selon un porte-parole militaire.
    D'après la télévision publique, le cabinet de sécurité a donné son feu vert à l'armée pour « durcir les représailles contre le Hamas », avec notamment le déploiement de dizaines de chars près la frontière avec Gaza.

    Le colonel Peter Lerner, porte-parole de l'armée, a confirmé que l'opération militaire pourrait être amplifiée dans les prochains jours : « Ils ont choisi l'escalade. Notre mission durera le temps qu'il faudra. Nous ne nous attendons pas à une mission de courte-durée ».

    Le président palestinien Mahmoud Abbas a exigé qu'Israël mette fin « immédiatement » à son offensive et a demandé à la communauté internationale d'« intervenir immédiatement pour arrêter la dangereuse escalade ».





    • Tensions politiques en Israël


    Lundi, le premier ministre Benyamin Nétanyahou a réuni son cabinet de sécurité pour
    discuter de la dégradation de la situation. Depuis plusieurs jours, il tente de calmer les différentes parties.
    Il a ainsi téléphoné au père de Mohammed Abou Khdeir pour
    exprimer son indignation. Il a promis que les auteurs du meurtre, un acte « abominable qui ne peut être accepté par aucun être humain », seraient jugés.

    Mais les divergences s'étalent au grand jour. Son allié ultranationaliste et ministre des affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a annoncé qu'il rompait son alliance politique, sans pour autant quitter le gouvernement.
    Une décision qui rétrécit encore d'autant la marge de manœuvre du premier ministre israélien pour
    trouver une sortie de crise.


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    Re : Et Pendant Ce temps Là............

    le plus choquant c est que l opinion mondial se tait et laisse faire ! Les juifs sionistes sont en train de faire un massacre
    israel et son peuple est ouvertement criminel !




    ***La connaissance est la seule chose qui s'accroit lorsqu'on la partage***




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    Re : Et Pendant Ce temps Là............

    Jérusalem visée par des roquettes, Israël répond par des raids meurtriers





    L'engrenage infernal est de nouveau enclenché au Proche-Orient, où tirs de roquettes contre Israël et raids aériens mortels contre la bande de Gaza s'enchaînaient mardi 8 juillet. Cette nouvelle escalade a été déclenchée le 12 juin par l'enlèvement et le meurtre de trois étudiants israéliens en Cisjordanie suivis de l'assassinat d'un jeune Palestinien brûlé vif la semaine dernière.


    • Jérusalem visée par des roquettes mardi soir


    Trois violentes explosions ont secoué Jérusalem dans la soirée après des raids de l'armée israélienne dans la bande de Gaza, causant la mort d'au moins 24 personnes.

    Les sirènes de la ville ont retenti aux alentours de 21 heures, puis une série d'éclairs ont déchiré le ciel, au moment où retentissaient trois violentes explosions. Une explosion s'est produite à Ramat Raziel, à 10 km au sud-ouest de la ville. Selon la police, il n'y a eu ni blessé ni dégât dans les alentours.
    Du côté de Tel-Aviv, les chaînes de télévision israéliennes ont diffusé des images en début de soirée d'un double panache de fumée qui s'est élevé à la suite des sirènes. Selon l'armée israélienne, le dispositif antimissiles baptisé « Dôme de fer » a permis d'intercepter en vol une roquette dans le ciel de la capitale économique du pays, située à 60 km au nord de Gaza.


    Les brigades Ezzedine Al-Qassam, bras armé du Hamas, ont revendiqué ces tirs. Les autorités israéliennes ont ouvert tous les abris anti-aériens dans ces deux villes, à portée de tirs du Hamas à Gaza.
    Selon l'armée israélienne, plus de 130 roquettes ont été tirées mardi sur le sud d'Israël – dont 23 interceptées par la défense antimissile –, ne causant pas de victime. « Israël ne tolèrera pas de tirs de roquettes contre ses villes », a déclaré Benyamin Nétanyahou mardi soir.



    • 24 morts, dont un enfant de 8 ans, dans des raids israéliens à Gaza




    Après une série de tirs de roquettes lundi qui faisaient suite à des raids meurtriers dans l'enclave palestinienne, l'armée israélienne a lancé dans la nuit son offensive aérienne contre Gaza, la plus violente depuis novembre 2012, baptisée « Bordure protectrice ».
    Les dizaines de raids ainsi lancés contre 150 « sites terroristes »,selon le premier ministre Benyamin Nétanyahou, ont fait 24 morts et plus de 150 blessés, selon le porte-parole des
    services d'urgences, Achraf Al-Qoudra.


    La frappe la plus meurtrière a détruit en début d'après-midi une maison à Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien, faisant huit morts, dont un enfant de 8 ans et deux adolescents, ainsi qu'au moins 25 blessés.
    Selon des témoins, un drone a lancé une fusée éclairante en signe d'avertissement. Pour
    tenter dedissuader l'aviation, des proches et des voisins se sont alors rassemblés dans la maison, mais un chasseur F-16 a tiré un missile.
    Le Hamas a dénoncé un « crime de guerre horrible » et prévenu que « tous les Israéliens » étaient désormais « des cibles légitimes ». Selon des voisins et des sources officielles, un chef du Djihad islamique aurait été tué dans cette attaque – une information non confirmée par l'armée israélienne.

    En outre, quatre combattants palestiniens, arrivés de Gaza par la mer, ont été tués mardi soir par les forces israéliennes alors qu'ils tentaient d'attaquer une base militaire près de Zikim, dans le sud d'Israël, selon l'armée qui a fait état d'un soldat blessé. Les brigades ont revendiqué cette infiltration, sans faire état de pertes dans leurs rangs, affirmant avoir tiré « 10 roquettes Katioucha » contre cette base et une autre.


    • Plus de 40 000 réservistes israéliens rappelés

    Le cabinet de sécurité a autorisé mardi le rappel de 40 000 réservistes en prévision d'une possible opération au sol.
    Des renforts sont déployés aux abords de Gaza, des troupes, des chars et des
    transports de troupes blindés ayant été vus par des journalistes, comme le correspondant du Washington Post sur place :

    Benyamin Nétanyahou a prévenu mardi soir :

    « Nous avons donc étendu de manière significative nos opérations contre le Hamas et les autres organisations terroristes de Gaza (...). Israël n'est pas avide de guerre mais la sécurité de nos citoyens est notre première considération. »

    Selon un responsable israélien s'exprimant sous couvert de l'anonymat, « l'armée prépare une série d'options, y compris une offensive terrestre ou une invasion [du territoire palestinien] ».


    • Le président palestinien appelle à « arrêter la dangereuse escalade »

    La Maison Blanche a condamné « fermement » les tirs de roquettes de Gaza, tout en se disant inquiète pour les civils israéliens comme palestiniens. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a également dénoncé les tirs de roquettes et a appelé les deux camps à la « retenue ». Dans l'après-midi, la Ligue arabe a demandé une réunion urgente du Conseil de sécurité des Nations unies.
    Le président palestinien Mahmoud Abbas a de son côté exigé qu'Israël mette fin« immédiatement » à son attaque, demandant à la communauté internationale d'« intervenir pour arrêter la dangereuse escalade ».
    Dernière modification par edenmartine ; 10/07/2014 à 20h30.


  10. #9
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    Re : Et Pendant Ce temps Là............

    bonjour

    on tue avant et réfléchis apres pour expliquer l'inexplicable,car ils ont le soutien des yankees et les pays arabes.
    INCHALLAH un jour viendra ou tous les musulmans de la terre marcheront sur jerusalem pour libérer nos frères et soeurs palestiniens.
    pensons a eux dans nos prières et douas.



    essayez de compter le nombre de frappes en 40 secondes !!??

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    Re : Et Pendant Ce temps Là............

    A Gaza, la nuit déchirée par les bombes israéliennes






    Dans la bande de Gaza : « Je n'ai aucun espoir de m'échapper d'ici ! »





    Des Palestiniens tentent de passer la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte, pour se rendre en Egypte, à Rafah, le 10 juillet. | EMAN MOHAMMED POUR "LE MONDE"


    Il est 16 heures et c'est leur dernière chance de
    fuir. Dans une heure, le poste-frontière de Rafah, unique porte de sortie de la bande de Gaza vers l'Egypte, sera à nouveau fermé.
    Walaa pleure, écrasée par le découragement. La jeune femme de 22 ans a fait ses valises, jeudi 10 juillet au matin, dès qu'elle a appris que le gouvernement égyptien ouvrait sa frontière avec Gaza à
    ses ressortissants et aux Palestiniens blessés durant les trois premiers jours de l'offensive israélienne « Bordure protectrice ».




    Egyptienne par sa mère, elle a voulu saisir cette chance pour sortir du territoire et« ne jamais revenir », après la nouvelle nuit de bombardements qui a touché son quartier de Tal Al-Hawa, à Gaza-Ville. Le matin, elle était parvenue à remplir toutes les formalités du côté palestinien de la frontière. Son nom était même inscrit sur la liste des sortants, côté égyptien. Ne manquait plus que le feu vert des gardes-frontières.
    Mais en fin de matinée, le couperet est tombé : sa double nationalité – palestinienne et égyptienne – lui interdit de sortir. Seuls les natifs d'Egypte auront cette chance. « Nous avons appelé le ministère des affaires étrangères au Caire, mais ils n'ont que faire de nous, s'insurge Walaa. Ça ne les intéresse pas qu'on meure à petit feu. »


    « JE REFUSE DÉSORMAIS D'OPÉRER »
    A Rafah, près d'un millier de Palestiniens ont essayé, jeudi, de traverser la frontière égyptienne, devenue quasi-infranchissable. Depuis la prise de pouvoir, il y a un an, du maréchal Abdel Fattah Al-Sissi en Egypte, le terminal de Rafah n'a ouvert qu'épisodiquement pour laisser passer des convois humanitaires, renforçant la sensation d'enfermement des Gazaouis, déjà soumis au blocus israélien. En mars, le Hamas au pouvoir à Gaza avait qualifié de « crime contre l'humanité » la fermeture quasi-permanente de l'unique frontière qui n'est pas contrôlée par Israël.

    Dans une ambulance, Zeinab, 51 ans, attend, grise de fatigue. Habitante de Rafah, elle raconte, d'une voix faible, la déflagration vers 2 heures du matin et le toit de la maison qui s'effondre sur elle, lui cassant les deux jambes. A son bras, on peut encore voir les traces du cathéter retiré précipitamment avant le trajet vers le poste-frontière. Zeinab fait partie des 21 blessés des bombardements israéliens à avoir été transférés, jeudi, vers les hôpitaux situés dans le nord du Sinaï, en Egypte.
    Une dizaine de Palestiniens ont également été évacués vers une clinique de Haïfa, dans le nord d'Israël. Depuis lundi soir, les frappes israéliennes ont fait plus de 95 morts, en grande majorité des civils, et 500 blessés.




    Des Palestiniennes attendent à l’intérieur d'une ambulance alors qu'elles tentent de passer la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte, pour se rendre en Egypte, à Rafah, le 10 juillet. Les autorités égyptiennes ont ouvert la frontière pour laisser passer les Palestiniens blessés afin qu'ils puissent se faire soigner dans les hôpitaux du pays. | EMAN MOHAMMED POUR "LE MONDE"


    Après trois jours de frappes aériennes, les hôpitaux de Gaza, croulent sous le poids des blessés. A l'hôpital Al-Shifa, le docteur Ayman Al-Sahabani, les traits creusés, égrène la longue liste des produits manquants : pansements, bandages, cathéters, sets de suture et même de simples gants chirurgicaux :
    « Je refuse désormais d'opérer, sauf en cas de nécessité absolue », avoue le chef des urgences. Derrière lui, les draps verts des lits des blessés n'ont pas été changés depuis plusieurs jours.

    REFOULEMENT DES PALESTINIENS
    Selon le ministère de la santé gazaoui, un tiers des médicaments de base commencent à manquer, dont des antibiotiques et anesthésiques. La pénurie d'essence – problème récurrent à Gaza depuis la destruction en 2013 des tunnels de contrebande vers l'Egypte – immobiliserait une ambulance sur deux : « Dans de telles conditions, si les frappes israéliennes se poursuivent, nous pouvons t
    enirencore deux jours. Pas un de plus », avance le porte-parole du ministère de la santé, à Gaza, Ashraf Al-Qadra.

    Dans une salle de l'hôpital Shifa, Nabila Kilani regarde dans le vide. Elle vient de quitter à la hâte sa maison de Beit Lahya, située dans le nord de la bande de Gaza, après qu'une fusée « d'avertissement » de Tsahal se soit abattue sur son toit, signe d'un bombardement imminent. Nabila a bien entendu parler de l'ouverture, jeudi, de la frontière égyptienne, mais elle n'a même pas tenté sa chance pour fuir le piège gazaoui : « Je n'ai aucun espoir de m'échapper d'ici », soupire Nabila qui se souvient, avec nostalgie, du temps où elle faisait des allers-retours en Egypte pour « se vider la tête », avant de revenir à Gaza par les tunnels de contrebande.
    En fin de journée à Rafah, le refoulement des Palestiniens ayant la double nationalité a soulevé un vent de révolte.
    Devant l'entrée du terminal égyptien, un employé, paniqué, a fini par
    tirer plusieurs coups de sommation pour calmer les esprits.


    « VA EN ENFER, EGYPTE ! »
    A l'intérieur du poste, la fébrilité des candidats au départ tranche avec la sérénité de ceux qui ont réussi à passer.
    Mouna Khaled en fait partie. Egyptienne de naissance, installée à Gaza depuis son mariage en 2003, elle a quitté avec ses enfants, sa maison située au nord de l'enclave, près d'Erez, le point de passage avec Israël, où se regroupent des chars en vue d'une éventuelle attaque terrestre :
    « Il n'y a pas d'endroits pour se cacher. Nous sommes en danger partout et à tout moment. La seule possibilité d'en réchapper, c'est de franchir Rafah. »




    L'opération israélienne attise le ressentiment des Gazaouis envers le gouvernement du maréchal Sissi, jugé coupable de
    participer au bouclage de la bande de Gaza. Au terme d'une longue journée d'angoisses, Khaled Al-Shaen, 45 ans, pourtant détenteur de la nationalité canadienne et d'un visa égyptien, accuse :« Pourquoi les Egyptiens ne nous laissent-ils aucune chance de survivre ? »

    Sur les réseaux sociaux de Gaza, un mot d'ordre lapidaire – « Va en enfer, Egypte ! » – se répand pour dénoncer l'« indifférence » du voisin égyptien face au drame gazaoui. Au final, près de 250 personnes, seulement, auraient réussi à franchir, jeudi, la frontière égyptienne.
    Walaa, la jeune femme de 22 ans, n'a pas eu cette chance :
    « Je retourne à Gaza me
    fairetuer », avance-t-elle, glaciale et résignée.




    Pour la Turquie, « la cruauté doit d'abord prendre fin » à Gaza


    Après quatre jours d'offensive israélienne contre le Hamas, dont
    le dernier bilan est d'au moins 100 morts, le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a averti Israël, vendredi 11 juillet, de possibles conséquences diplomatiques. Pour la Turquie, ces attaques constitutent un blocage aux efforts déployés pour améliorer les relations des deux pays depuis l'affaire de la flottille de la paix en 2010.


    « La cruauté doit d'abord prendre fin (…) Tant que cela n'est pas le cas, il n'est pas possible qu'une normalisation des relations entre la Turquie et Israël puisse s'accomplir », a-t-il déclaré, appelant à un cessez-le-feu, comme les Etats-Unis.


    « AGRESSION ISRAÉLIENNE »
    Par ailleurs, les Emirats arabes unis, riche pays pétrolier du Golfe, ont annoncé avoir porté à 52 millions de dollars (38 millions d'euros) leur aide humanitaire à destination des Palestiniens de la bande de Gaza.
    Cette assistance est destinée à« soutenir la résistance du peuple palestinien frère, cible d'une agression israélienne contre la bande de Gaza », selon l'agence de presse officielle Wam.


    Outre une aide de 25 millions de dollars (18 millions d'euros), annoncée jeudi au nom du chef de l'Etat, Khalifa Ben Zayed Al-Nahyane, le Croissant-Rouge émirati a pour sa part apporté une aide de 100 millions de dirhams (20 millions d'euros) aux habitants de la bande de Gaza, a rapporté Wam tard dans la soirée jeudi 10 juillet.


    Le Croissant-Rouge émirati, qui supervisera l'acheminement de l'aide humanitaire, a été également chargé d'installer et d'équiper un hôpital de campagne dans la bande de Gaza.

    Dernière modification par edenmartine ; 11/07/2014 à 13h23.


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